Le Pont

Stéphane Belavance and Norman D’Amour in Le Pont

Bio in the program for the production of Le Pont at Compagnie Jean Duceppe

“Au printemps 2004, alors qu’il interprétait le rôle de McDonald dans Charboneau et le chef, chez Duceppe, Guy Sprung enfourchait son vélo pour se rendre au théâtre. Beau temps, mauvais temps. Après l’avoir rangé, il se rendait à sa loge de son pas tranquille, saluant au passage, de son sourire chaleureux, ses compagnons de travail. Doté d’un humour particulièrement raffiné et d’une énergie sans fin, Guy Sprung est un homme aux multiples facettes, toutes plus intéressantes les unes que les autres. Trilingue, il parle l’anglais, sa langue maternelle, le français et l’allemand. Il se débrouille également, plutôt bien d’ailleurs, dans la langue de Tchekhov. Acteur, metteur en scène, producteur, directeur artistique, auteur et journaliste, Guy Sprung a roulé sa bosse à travers le Canada, mais aussi en Angleterre, en Allemagne et en Russie. Depuis la fin des années 1960, il s’est forgé une feuille de route pour le moins impressionnante. Aussi à l’aise en anglais qu’en français, il a joué entre autres au cinéma dans 20h rue Darling, Comment ma mère accouycha de moi durant sa menopause, Varian’s War et A different Loyalty. A la télévision, on l’a vu dans FortierLes avantures tumultueuses de Jack Carter et Catherine

Il a également interprété des rôles dans plus de trente pièces de théâtre. En 1970, il est assistant metteur en scène au Théâtre Schiller de Berlin. En 1971, il fonde et devient le premier directeur artistique du Half Moon Theatre de Londres où il monte et dirige plus de trente pièces. De 1976 à 1983, il œuvre comme metteur en scène indépendant partout au Canada. En 1983, il fonde le Dream in High Park, à Toronto. Ce festival shakespearien en plein air accueille en moyenne 50 000 spectateurs par an. De 1985 à 1988, Guy Sprung est metteur en scène et directeur associé du Festival de Stratford, en Ontario. En 1990, le voilà à Moscou, au Théâtre Pouchkine, où il monte Le Songe d’une nuit d’été production qui gardera l’affiche pendant onze ans. De 1991 à 1997, il est de nouveau metteur en scène indépendant et signe de nombreuses productions pour plusieurs compagnies de théâtre à travers le Canada. À titre d’auteur, Guy Sprung a écrit plusieurs œuvres pour la télévision, la radio et le théâtre. En avril 2005, sa plus récente pièce, Death and Taxes, dont il signait également la mise en scène, était présentée au Centre Saidye Bronfman. Au cours de sa fructueuse carrière, Guy Sprung a également ajouté le journalisme à son large éventail de talents. À ce titre, il a rédigé de nombreux articles portant sur la culture et la politique pour:  le Globe and Mail, The Toronto Star, the Star Weekly, Canadian Theatre Review, Our Times, Theatrum, Montreal Gazette entre autres.

En 1998, il devient le directeur artistique du Infinithéâtre. En octobre 1999, cette compagnie transforme l'immense bâtiment abandonné de la Fonderie Darling dans le Vieux-Montréal afin d’y présenter Endgame/Fin de Partie de Samuel Beckett, joué alternativement en français et en anglais. Le spectacle s'est attiré trois nominations lors de la Soirée des Masques 2001 et a été présenté en Égypte comme représentant du Québec et du Canada au Festival international de théâtre expérimental du Caire en septembre 2001. Avec Infinitheatre, Guy Sprung a également signé plusieurs autres mises en scène, don’t Barnacle Wood, Beach House, Burnt Sienna, et Long Long Short Long (Le Pont) de Trevor Ferguson. La qualité de la production de Long Long Short Long par cette compagnie a d’ailleurs été soulignée par une nomination pour le prix du meilleur nouveau texte québécois à la Soirée des Masques en 2003 ainsi que par deux autres nominations. De plus, elle a remporté le prix du meilleur décor aux Mecca Awards 2001-2002.”

Act 1

At the dawn of the new millennium, Trevor Ferguson was one of the most respected and awarded novelist writing in English in Montreal. I got in touch with him and asked him if he would like to write a play. With a nice Infinitheatre commission, he jumped at it. The result was Long, Long, Short, Long a play set on a work train, parked on a siding, housing a gang of railway workers rebuilding a railway bridge in North B.C. Location and characters were from his novels Timekeeper and The Fire Line. With the help of CN, and $100,000 of ties, track and train wheels loaned and delivered for free, Maryse Bienvenu designed a hyper-realistic set for the studio theatre at the Monument National. The production had some serious recognition and I was able to broker the play to the Jean Duceppe Company in Place des Arts in a translation by the Duceppe’s own Artistic Director, Michel Dumont. Again, CN was good enough to supply, free of charge tons of realistic set material and again, Ms Bienvenu designed a brilliant set. At the PDA theatre, the play started with the iron fire curtain in and the pinging of the warning bell as the curtain was raised. (See section on “Berlin Days”, this was a direct steal from the Schiller Theater production of Kabale Und Liebe) From the Act 1 YouTube archival video you can get a sense of the hyperrealism of Maryse bienvenu’s set. (similar, just larger stage, to the set of Long, Long, Short, Long.) The camera, unfortunately, is not always on the main action. version that does not always have the camera

Reviews

  • Le Devoir

    Conditions inhumaines

    Le Pont est une pièce imprégnée de tabac et de sueur. Elle sent le vestiaire. Un universe de testostérone et de gros bras.

  • Gazette

    Better than the real thing

    In vaulting an until-now impassable cultural divide, Montreal novelist Trevor Ferguson’s playwriting debut, Long, Long, Short, Long, has also gained in translation by finding a wider audience.

  • Gazette

    Bridging the Language gap

    An hour past lunch-hour and the trendy bistro on the ground floor of the Théâtre du Nouveau Monde is still abuzz. Guy Sprung, the homme d’anglo théâtre chez nous who is starting his Infinitheatre season with something new and unprecedented, is nowhere in sight.